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              La Région  SAVA est un vaste territoire dans le Nord Est de Madagascar qui est resté longtemps enclavé avec une économie tournée vers la culture de vanille.

     

     Cernée par l’Océan Indien à l’Est, le parc National du Masoala au Sud et celui du Marojejy à l’Est (tout 2 classés patrimoine mondiale de l’UNESCO.), la SAVA n’est reliée au reste du réseau routier que par un piste de 150 kms, impraticable une bonne partie de l’année. Située dans une zone tropicale humide, la région recèle de nombreuses richesses floristiques et faunistiques.

     

                     Lors d’escapades en brousse, nous avons rencontré ces hommes de Sarahandrano, qui à leur niveau local prenait conscience de la vulnérabilité de leur environnement face à leurs pratiques traditionnelles.

    Présentation générale

     

     

    Nous avons eu un coup de cœur pour ce village, et à notre niveau avons commencé à nous investir avec des habitants pour mettre en place une pépinière et reboiser des pans de colline, où la culture sur brûlis a été pratiquée.  Quelque 3500 arbres ont été plantés entre 2009 et 2011, et 3000 sont encore en pépinière. Cette initiative, financée en grande partie sur des fonds propres, s’est pérennisée grâce aux prémices d’une activité touristique,  mais ne s’attaque pas aux causes de la déforestation.

     

                 La cause première de la déforestation est une conséquence de l’approvisionnement en riz qui a un prix de revient élevé. Il est le premier aliment consommé à Madagascar. A Sarahandrano, la surface utile agricole est insuffisante pour répondre à la demande locale. La pratique agraire est traditionnelle et de ce fait elle dégage peu de rendements en comparaison des rendements de la culture intensive du riz.  Il existe alors la pratique du tavy qui consiste à bruler la forêt afin de créer suffisamment d’engrais et de pouvoir planter du riz qui profitera des pluies pour arriver à maturité. Cette pratique est la cause première de la déforestation à Madagascar.

     

    Présentation générale

     

    A une échelle locale, notre objectif  est de faire diminuer cette pratique traditionnelle du brulis. Pour cela quelques lignes directrices sont à suivre :

              -Valorisation des cultures existantes par de nouveaux débouchés.

                -Diversification des revenus issus du paysannat.

                -Création de nouvelles activités rémunératrices.

                -Appuis au système éducatif local.

                -Appuis au système de santé local.

                -Mise en place d’activité culturelle et sportive, sensibilisation…

     


               

     

     


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