• Bois précieux

              Jusqu' a ce jour FI.SA n'a mené que des actions encironnementanles .En 2009, c’est sur un coup de cœur, et en réponse à l’actualité, que nous avons entrepris de mettre plus de 3500 plants de bois précieux tels bois d’ébène, bois de rose et palissandre en pépinière. Cette initiative n’a été soutenue que par  une seule personne dans le village (peu d’intérêt à planter une espèce que personne ne récoltera à court terme).

    Une grande partie des palissandres a été plantée sur un terrain de vanille et servira d’ombrage dans l’avenir. Les bois de rose et bois d’ébène ont été replantés en forêt à proximité du village. Un peu moins de 10% de perte sont à déplorer à la mise en terre. (Nous posterons prochainement quelques photos de ces arbres en devenir).

     

    Traditionnellement ces hommes sont des cultivateurs. Les richesses locales sont issues de la culture de vanille, de café, de girofle et de riz essentiellement.  D’autres cultures d’appoints permettent de nourrir le petit élevage. Lors de la période faste de la vanille les autres cultures ont été en grande partie sacrifiées pour permettre l’accroissement des surfaces cultivables en vanille. On connaît les dégâts qu’occasionne la chute des cours sur des populations pratiquant une monoculture… la pression humaine sur l’environnement naturel en est d’autant plus forte.

                 Il faut donc reboiser avec des espèces à croissance rapide, (le bois sera toujours un matériau usité localement pour la construction, la cuisson), et des cultures de rente qui alterneront ou compléteront les revenus issus de la vanille.

     

    Implantation de la culture du cacao sur l’axe du fleuve Ankavana.

    Bois précieux et cacaoyers

     

    Nous avons constaté sur terrain la présence de cacaoyers « sauvages » qui se sont multipliés avec l’aide des enfants qui en dégustent les fèves. Jusqu’alors uniquement cultivé sur la côte ouest de Madagascar dans la région d’Ambanja, le cacaoyer a peut être un bel avenir dans la SAVA… Nous en faisons le pari. Le terroir du fleuve est de toute manière exceptionnel, tout ou presque y pousse. L’essentiel étant par la suite de trouver des débouchés valorisants pour les produits et financièrement intéressants pour les cultivateurs.

    Le culture de cacao permet non seulement d’améliorer et de diversifier les revenus des paysans, mais elle garantit aussi l’arrêt du brûlis sur les surfaces plantées ainsi qu’un reboisement de ces parcelles puisque à terme le cacao a besoin de grands arbres d’ombrage.

     Ainsi depuis avril 2010 nous avons fait partir plus de 30.000 plants de cacao en pépinière sur Sarahandrano et contrairement aux espèces précieuses, cette initiative a été suivie par de nombreux paysans et par ceux d’autres communes rurales. De nouvelles pépinières ont donc été ouvertes dans d’autres villages. Les jeunes plans de cacao, sont vendus ce qui permet de couvrir les frais de transport des cabosses, de rémunérer les pépiniéristes, les arroseurs, d’acheter des sachets…

    Bois précieux et cacaoyers

     

    Cette initiative remporte un franc succès car les premières récoltes pourront s’envisager au bout de deux ans de pleine terre. Les premières cabosses seront rachetées par l’association, ce qui permettra de diminuer les coûts d’approvisionnement, car alors les cabosses ne viendront plus d’Ambanja. (45% des frais de pépinière).

     

    Depuis lors de nombreux opérateurs économiques ont suivi l’exemple.  De nombreux terrains le long du fleuve d’Ankavana défrichés et jusqu’alors  peu exploités, sont petit à petit recouverts de cacaoyers.

    Bois précieux et cacaoyers 

     


     


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